Le secrétaire général de l’Union des universités arabes, Amr Ezzat, a souligné que le secteur de l’enseignement supérieur dans le monde arabe fait face à de nombreux défis dont le renforcement du budget alloué à ce secteur, la consolidation de l’infrastructure des universités arabes, la modernisation des méthodes d’enseignement et la garantie de l’adéquation formation-emploi.
La Tunisie abrite, pour la première fois, la 11e édition du congrès international arabe sur l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur qui se tient les 8 et 9 novembre sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Organisé par l’Université de Tunis El Manar, en partenariat avec l’université Jordanienne Ezzarka, le congrès, qui regroupe un nombre important de chercheurs académiques en provenance de 16 pays arabes, vise à promouvoir la culture de l’assurance qualité et ses pratiques au sein des universités arabes.
Il vise, également, à renforcer la culture de la qualité et ses pratiques dans les universités arabes pour de meilleurs rendements mais pour mieux satisfaire les besoins du marché de l’emploi.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boukthir, a déclaré aux médias que la Tunisie s’est engagée à mettre en place un enseignement supérieur de qualité avec l’élaboration de programmes depuis 2007 visant à garantir la qualité et dont les résultats sont probants. Il a rappelé que toutes les facultés de médecine en Tunisie sont accréditées à l’échelle internationale et que de nombreuses filières de formation des écoles d’ingénieurs ont également obtenu une accréditation dont la dernière en date est l’Ecole polytechnique de Tunisie.
Il a rappelé la création en 2022 de l’Agence tunisienne de l’évaluation et de l’accréditation dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique qui travaille de manière autonome et dont la mission est d’évaluer les universités et les établissements d’enseignement supérieur et de recherche publics et privés.
Les défis pour la mise en œuvre d’un enseignement supérieur de qualité
De son côté, le président de l’université de Tunis El Manar, Moez Chafra, a souligné que le choix de la Tunisie pour abriter la 11e conférence internationale arabe pour garantir la qualité de l’enseignement supérieur n’est pas fortuit. C’est une reconnaissance, a-t-il dit, du statut prestigieux de l’enseignement supérieur en Tunisie.
L’Université de Tunis El Manar a été classée parmi les 22 meilleures universités mondiales en matière de qualité de l’enseignement selon le classement «Times Higher Education Impact» pour l’année 2023.
Elle s’est positionnée à la 2e place en Afrique et à la 4e place au niveau arabe. Ce classement évalue la contribution des universités à la réalisation du 17e objectif de développement durable des Nations unies relatif à l’éducation de qualité.
Pour sa part, le président de l’université jordanienne Ezzarka et secrétaire général du congrès, Nidhal Romhi, a fait valoir la nécessité pour les universités arabes de conjuguer leurs efforts pour être au diapason des développements accélérés de l’enseignement supérieur à l’échelle internationale.
Il a, dans ce contexte, appelé à la mise en place de mécanismes garantissant un système d’enseignement ouvert et moderne, qui s’appuie sur les technologies modernes et en phase avec les évolutions du marché du travail, qui se caractérise notamment par l’émergence de nouveaux métiers et la disparition d’autres.
Pour sa part, le secrétaire général de l’Union des universités arabes, Amr Ezzat, a souligné que le secteur de l’enseignement supérieur dans le monde arabe fait face à de nombreux défis dont le renforcement du budget alloué à ce secteur, la consolidation de l’infrastructure des universités arabes, la modernisation des méthodes d’enseignement et la garantie de l’adéquation formation-emploi.